FETAVE exige des régions autonomes, des organismes de promotion locale et du gouvernement de la nation des actions urgentes et non des discours face à la situation critique des agences de voyage et du secteur du tourisme

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Les effets sur le tourisme des limitations imposées par certains pays sont décrits comme "brutaux"

Les associations d'agents de voyage demandent au gouvernement un "soutien fort" aux entreprises et un renforcement de la réputation du pays. C'est ce qu'ont déclaré à AGENTTRAVEL les présidents des associations après les dernières restrictions imposées par les pays de l'Union européenne aux voyageurs en provenance d'Espagne - comme la quarantaine au Royaume-Uni et aux Pays-Bas ou la recommandation de ne pas se rendre dans notre pays depuis l'Allemagne - dont ils qualifient les effets de "brutaux".

Le président de l'Association corporative des agences de voyages spécialisées (Acave), Martí Sarrate, déclare que selon ses prévisions, l'année pourrait se terminer avec une diminution de 80 % des visiteurs par rapport à 2019, alors que pour le tourisme émetteur, la baisse serait de 90 %.

Selon le président de la Fédération des entreprises des associations territoriales des agences de voyage espagnoles (Fetave), César Gutiérrez, l'imposition de telles quarantaines "est pratiquement une interdiction de voyager dans notre pays, car aucun touriste n'est prêt à en subir les conséquences au retour de son voyage ou au début de celui-ci.

"Prendre en compte le fait que la campagne estivale était déjà en cours pour oublier cette cruche d'eau froide ne fait que confirmer nos pires prévisions sur le comportement du tourisme international cet été", ajoute M. Gutiérrez.

Ainsi, les agences de voyage avertissent que cette situation affectera la continuité de nombreux indépendants, micro et petites entreprises. Pour cette raison, M. Gutiérrez estime qu'il est "essentiel de sauver le secteur", car la situation est "d'extrême urgence".

Sarrate, pour sa part, explique que, l'objectif prévu étant de préserver l'emploi et le tissu des entreprises, "le manque de bonne coordination et de prévoyance dans la lutte contre certains foyers a rendu la réactivation de notre secteur beaucoup plus compliquée".

Les aides aux entreprises et la réputation du pays

Ainsi, de la Fetave ils demandent aux administrations qu'elles prennent différentes mesures de sauvetage comme l'extension de l'ERTE par force majeure dans des conditions égales qu'au début de l'état d'alerte, sa flexibilité et la facilitation des ajustements du travail pour "sauver les entreprises avec des emplois et non les chômeurs sans entreprises".

Elle considère également comme "essentiel" le report des cotisations de sécurité sociale en général et non lié à la taille des entreprises, les garanties de l'OIC jusqu'à 90% et avec des délais de grâce et de remboursement plus longs, les incitations à la demande sur le marché intérieur ainsi que l'encouragement aux opérateurs de voyage et aux transporteurs, les campagnes de communication expliquant les garanties sanitaires offertes par notre pays, entre autres.

En plus des coûts que la situation actuelle entraîne au niveau de l'emploi dans le secteur, le président de la Confédération espagnole des agences de voyage (CEAV), Carlos Garrido, souligne également la "réputation de coût que notre pays a en tant que leader du tourisme" et appelle à des programmes visant à encourager la consommation comme ils l'ont fait dans d'autres pays par des mesures efficaces pour donner confiance aux voyageurs comme le PCR, la mesure de la température et d'autres mesures pour aider à renforcer la confiance des voyageurs.

Dans ce sens, Sarrate demande que les informations transmises soient "bien gérées", car "une image totale d'alarmisme est créée, parce que la possibilité d'avance des repousses n'a pas été bien contrôlée et les différents gouvernements ont été pris au dépourvu".

Il regrette également qu'après "l'effort fait pour créer et mettre en œuvre les protocoles approuvés par le TPICE" et pour "la responsabilité des entreprises et des professionnels dans leur respect", le ministère du Tourisme et le ministère des Affaires étrangères ne soient pas en négociation avec les différents pays pour "respecter les accords qui ont été obtenus en unifiant l'ouverture des frontières Schengen" ou les accords bilatéraux avec 15 autres pays.

De "très mauvaises" prévisions

Avec ce scénario, les prévisions des agences de voyage sont "très pessimistes" car "nous sommes dans le pire des cas, avec la saison perdue", explique M. Garrido qui rappelle également que les agences ne facturent plus depuis des mois et réitère la nécessité d'un "soutien fort pour sortir de cette situation".

Dans la même ligne, le président de la Fetave décrit les prévisions comme "pas du tout encourageantes et avec une tendance à l'aggravation", du moins jusqu'à ce que le problème de santé soit résolu, ce qui "n'arrête pas de s'aggraver". Il attribue cela à "l'incompétence de l'exercice de la compétence et à la conviction que le marketing fixe tout, même les protocoles des secteurs, qui sont nécessaires mais insuffisants".

Enfin, Sarrate pense qu'il suivra la même tendance "de prudence et de déclassement" car "chaque jour, les règles préétablies changent", ce qui affecte directement "une peur psychologique", qui est aggravée par les restrictions de certains pays et qui entraîne la décision de ne pas voyager.

Créditos https://www.agenttravel.es/noticia-038903_Las-agencias-reclaman--ayudas-contundentes--al-Gobierno-tras-las-restricciones-a-Espana.html

Publié
21/08/2020